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Entretien avec les femmes A TISS B / Partie II : Marie-Charlotte Fuss

Partie II 

Championne de France et d’Europe en individuel et par équipe en 2016 ; gagnante du challenge des jeunes cavaliers du Grand National et sélection en équipe de France senior ; A TISS B vous emmène à la rencontre de cette jeune espoir du Concours Complet français.

MARIE-CHARLOTTE FUSS

-       A quel âge as tu débuté l’équitation ?

Mes parents étaient vétérinaires. Il y avait beaucoup d’animaux dans mon environnement dont des chevaux. J’ai très vite été attirée par les chevaux.  J’ai commencé à monter vers 5 ans aux écuries de Charlas dans le Gers.

J’ai aussi fait du tennis et de la natation… au bout d’un moment il a fallu faire un choix car 3 sports, ça faisait beaucoup. J’ai choisi l’équitation et depuis je n’ai jamais arrêté.

 

 

-       Raconte nous tes débuts en concours

J’ai débuté en 2006 à l’Ecurie du Ninet qui élève des chevaux Anglo Arabes. Il y avait une petite équipe de concours qui pratiquait le concours complet. C’est donc naturellement que j’ai choisi cette discipline et que j’ai suivi en concours. Très vite, mes parents et moi nous sommes pris au jeu. La ponette que j’ai montée en concours s’appelait Tartine

 

-       Parle nous des chevaux qui ont marqué ta carrière sportive,

Ma ponette Omaha, que nous avions achetée pour faire des petites épreuves et qui m’a finalement permis de passer du niveau club 3 aux Grands Prix poneys et même jusqu'à une place en tant que réserviste aux Championnats d’Europe poneys de complet grâce à des nombreux beaux classements en Grands Prix. Elle n’avait pas le physique pour sauter aussi haut mais elle a tout donné car elle avait un grand cœur et caractère. C’est cette ponette qui m’a donné goût aux sélections pour le beau sport. 

Sillas est arrivée par la suite. J’avais d’abord eu une jument Rahia du Ninet, avant lui, qui devait me permettre de faire la transition poney-cheval, mais qui est malheureusement décédée. Sillas, alors plus jeune, devait être mon 2nd cheval. L’idée était de le former pour épauler la jument puis prendre sa relève. Il a donc du prendre la relève plus rapidement que prévu, mais il l’a fait avec brio.  

On a concouru en international dès la première année ; il a même gagné son premier international ! Nous avons été sélectionnés pour les Championnats d’Europe junior. C’est un cheval qui a tout de suite répondu présent, on s’entendait très bien. Il a plus que marqué ma carrière, c’est lui qui m’a lancé et m’a fait connaître dans le milieu du concours complet.   

Il a une place très particulière dans mon cœur, je l’estime beaucoup.  

   

-       Actuellement tu suis des études de marketing en parallèle de ton sport ?

Je suis actuellement en Bachelor marketing vente spécialité évènementiel. Ensuite j’aimerais faire un Master qui permettra d’affiner mes connaissances, et mon orientation. Cela me permettra aussi d’élargir mon réseau et m’ouvrir d’autres opportunités.

 

-       Quels sont tes projets avec tes chevaux ?

Je viens de m’installer dans une nouvelle écurie avec pour projet de repenser son fonctionnement global. Le projet est de parvenir à poursuivre mon évolution à haut niveau en étant performante ; tout en respectant au maximum les besoins physiologiques des chevaux. Cela commence avec des chevaux vivants 100% au pré et en troupeau !

 C’est un véritable défit d’arriver à maintenir des chevaux performants à haut niveau 

 pour mettre en place cette nouvelle organisation atypique. Mon objectif est de prouver que le bien être animal est compatible avec le sport de haut niveau.

 

-       Que penses-tu de la mode équestre proposée actuellement ?

La mode équestre a beaucoup progressé ces 10 dernières années. Quand j’ai débuté l’équitation les vêtements n’étaient pas très jolis et les tissus peu respirants. Je me souviens de mes premiers pantalons de cheval qui n’étaient pas du tout confortables, de qualité médiocre et très moches en terme d’esthétisme. Actuellement certaines marques réussissent à proposer des jolis vêtements avec des tissus respirants, beaux, confortables et très fins, qui peuvent se porter sur des tenues de ville très facilement. Aujourd’hui c’est agréable de s’habiller avec des produits liant esthétisme et performance technique.  

 

Qu’est ce qui est important pour toi dans le choix d’un vêtement ?

Je recherche en premier lieu le confort. Ensuite j’attache de l’importance aux qualités techniques du tissu notamment en terme d’élasticité et de respiration. Puis vient l’esthétisme général du vêtement.

J’aime porter des jolis vêtements, même pour monter à cheval ! il est important pour un cavalière de montrer que l’ont peut s’habiller correctement en étant raffinée

 

-       Quel est selon toi le « must have » vestimentaire de la parfaite cavalière ?

Une doudoune sans manches cintrée, pas trop épaisse, qui laisse parfaitement libre de ses mouvements

-       Quelle est ta pièce préférée dans la collection A TISS B

La parka Victoria, qui est parfaitement imperméable et que j’aime porter en toute occasions car elle est suffisamment confortable pour monter à cheval et très élégante pour sortir en ville.

Bref elle est trop belle, je l’adore ! C’est clairement ma pièce préférée du vestiaire A TISS B

 

-       En trois mots comment définirais-tu l’esprit de la marque ? qu’est ce que cela t’évoque ?

Raffinement - élégance - confort

 

-       Quand on t’a proposé de tester nos pantalons puis de poser pour A TISS B tu as dis oui tout de suite … Qu’est ce qui t’a convaincue ?

Je marche beaucoup au feeling et ce qui m’a tout de suite plu c’est l’esprit de la marque insufflé par d’Audrey, sa fondatrice. Nous ne nous connaissions pas et lorsqu’elle est venue dans mes écuries je l’ai trouvé absolument passionnée par son métier et très novatrice dans la manière de présenter ses produits. J’ai testé le pantalon d’équitation ROMY, que j’ai adoré, car il est hyper confortable et procure un bon maintien. Puis lorsque j’ai découvert les autres produits de la collection j’ai été séduite par les tons épurés et la douceur des lignes parfaitement coupées. J’ai adhéré à son projet d’habiller les cavalières et participer à ce premier shooting photos d’ A TISS B est devenu une évidence.

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